jeudi 17 novembre 2011

La Havane











Nous reprenons la route pour la Havane et rejoindrons notre hôtel en à peine deux heures sans demander notre chemin. Incroyable !



Nous logeons à l'hôtel Sévilla, un hôtel colonial construit en 1880, géré par le groupe français Accor dans un style mudéjar de la ville andalouse dont il porte le nom : colonnes mauresques, mosaïques, patio....


Cet hôtel a connu de nombreuses personnalités : Joséphine Baker, Caruso, Tito, Paul Morand et même Al Capone.


Il possède une piscine bien agréable après les visites et un restaurant panoramique au 9ème étage avec piano à queue.

4 jours dans un palace
















Nous retrouvons avec plaisir le reste de la famille.


L'hôtel Iberostar est vraiment superbe au milieu de jardins tropicaux.


Ici tout est à volonté même l'alcool.


Le premier jour, le temps est chaud mais avec un ciel orageux et des vagues impressionnantes qui font le plaisir des enfants. Je me retrouverai, secouée par un rouleau et un peu dénudée.......


Nous allons profiter du farniente, des buffets bien achalandés, des soirées.....


J'ai droit à un deuxième anniversaire avec des cadeaux.......dont un massage californien associé à de la réflexologie plantaire par un jeune cubain....le pied quoi............!


Même Bernard va faire son baptême de massage pour ses 70 ans et je crois qu'il y a pris goût.....


Pendant que nous profitons de la plage, il prendra la voiture pour se rendre à quelques km sur une lagune de décantation des eaux usées. Là, il sympathisera avec un employé qui lui permettra de pénétrer pour observer les oiseaux et l'invitera à boire un verre.

lundi 14 novembre 2011

Route vers Varadero



Nous allons retrouver Virginie, Laurent, Jeannine et les filles qui sont arrivés samedi à Varadero. Nous les avons aussi appeler au secours car nous n'avons plus de liquidités et n'avons trouvé aucun distributeur sur notre route.
Nous quittons Trinidad en reprenant la route côtière vers Cienfuegos. Ce choix d'itinéraire s'est fait compte tenu des déboires de Fred et Christelle, Nathalie et Martial, qui ont choisi la route de montagne (dont nous avons eu un aperçu en allant à Topes Collantès) en passant par Santa Clara.
Nous traversons de nombreux villages où la route souvent devient en terre et nous devons demander notre chemin.
Nous croisons peu de voitures et aucun touriste.
Bernard souhaite boire un café mais il n'y en a pas dans les guinguettes. Finalement une vieille dame lui propose de venir chez elle où elle a une cafetière sur le fourneau. Il lui donne en échange 2 CUC soit 1,60 € pour nous et pour elle 50 pesos ce qui représente une grosse somme.
Pour le repas de midi, nous nous installons dans un restaurant de cubains à l'hygiène douteuse et commandons deux oeufs accompagnés d'une purée de patates douces.Lorsque je demande l'addition, il m'est demandé une somme de 25 ? moi je crois que ce sont des CUC mais la fille refuse mes billets. Elle veut des pesos cubains que je n'ai pas. Un monsieur au comptoir paye pour moi et je lui donne 5 CUC soit 125 pesos. Nous avons mangé à 4 pour 4 euros et lui a gagné de quoi vivre pendant quelques temps.
L'atmosphère change au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Varadero avec des maisons plus modernes et une circulation plus intense.
Varadero se trouve sur une presqu'île étroite tout en longueur avec une succession de grands hôtels pour les touristes.
Les cubains ne sont pas autorisés sauf s'ils travaillent sur la presqu'île.

Le contraste est saisissant pour nous et il nous faudra un peu de temps pour s'acclimater.

Nous avons relié Trinidad à Varadero en 4h30, ce qui est une bonne moyenne compte tenu des routes avec une mention pour Richard qui a assuré avec des pointes à 120 km/h.

dimanche 6 novembre 2011

dernières photos trinidad


maison coloniale où a été tourné "terre indigo"


entrée de la casa de Maritza














La casa de Maritza































soirée anniversaire à Trinidad









Nous buvons avant le repas un mojito chargé en rhum que je ne pourrais finir.

Le soir, Maritza et ses aides nous confectionnera un festin et un musicien chanteur compositeur au coffre incroyable nous accompagnera tout au long du repas.

J'ai le privilège d'une chanson dédiée : Cécilia et nous danserons avec Papy le ChaChaCha.

Lui ira jusqu'à danser une samba avec la cuisinière. C'est la fête !

La surprise sera au dessert avec un flan cubain surmonté d'une bougie d'anniversaire. C'est un super anniversaire comme celui inattendu sur le bateau en Égypte. Maritza m'offrira un éventail en palme.

Le flan est très consistant mais succulent et nous nous resservirons.



Trinidad

Au retour, nous verrons au loin un rideau gris autour de Trinidad . Une tempête tropicale s'est abattue sur la ville. A notre arrivée, les rues sont envahies par de l'eau rougeâtre.


installation du marché




Nous partons tout de même visité la ville très pittoresque dont la célèbre place Major où le soir la musique et la danse prennent place.. Il y a aussi des galeries d'art avec des toiles locales naïves et très colorées dans le style des Antilles.

arnaque à la casa particular




A l'entrée de la ville, c'est là que tout a commencé.


Une cubaine à vélo nous aborde et nous informe qu'il y a des travaux et qu'elle nous emmène à notre casa.



Elle nous présente ensuite le fils soit disant de notre logeuse qui nous dit que Maritza Hernandez a reloué les chambres et qu'il nous emmène chez un autre logeur. Malgré nos protestations, il confirme.



Nous nous installons dans une maison touristique très coquette mais qui ressemble plus à un hôtel qu'à une casa particular. Ce qui m'a le plus agacé, c'est que le propriétaire me demande ce que l'on veut manger et propose un menu à 20 CUC pour la langouste alors que le tarif en casa est de 8 CUC.



Nous partons contrariés à la plage d'Ancon à 12km. En chemin nous décidons malgré le coût d'appeler Maritza. C'est Lucie tout d'abord qui brillamment dialogue en espagnol et elle nous traduit que Maritza nous attend bien.



Celle ci ira chercher un voisin irlandais pour fixer en anglais un rdv dans un hôtel voisin. Maritza nous accompagnera pour récupérer nos bagages et Richard se fera un plaisir de dire ses 4 vérités à l'usurpateur.


Nous ne regretterons pas les heures perdues et le prix de la communication car la maison de Maritza est tout simplement splendide avec un patio intérieur sur le toit rien que pour nous d'oū nous voyons la ville et la mer.

Nous promettons à Maritza de raconter la mésenventure sur Tripadvisor et le site internet des casas.


Nous repartons pour la plage d'Ancon. Nous garons la voiture au bord de la plage dans un coin désert quand surgit un gars qui nous fait ranger en épi et nous demande 2 CUC en nous montrant un badge : que faire ? On paie ! encore une arnaque.


Au parking, se trouvent des français qui attendent un taxi . L'une de nos compatriotes a des boutons énormes rouge foncé sur les jambes. Elle nous explique que ce sont les fameuses JEJENES mouches de sable dont le guide du routard nous met en garde. Il ne faut pas s'allonger sur le sable sans transat.


Nous resterons donc toute la baignade dans l"eau ce qui ne fut pas un problème tellement la mer est chaude et translucide; un régal !


Papy partira pendant ce temps à la recherche d'oiseaux.

vue sur la baie de Trinidad











Le paysage change et nous longeons la mer avant d'arriver à Trinidad. Nous décidons de faire un détour de 8 km en prenant la direction de Topes Collantès.


La route est hallucinante, très pentue et tournante. La chaussée est en tôle ondulée .


Nous nous arrētons à un poste d'observation avec une vue magnifique sur la baie de trinidad.

jeudi 3 novembre 2011

arrêt dans un snack





Nous nous essayons aux coutumes locales : le machouillage de la canne à sucre



sandwich local avec chips de bananes












Route vers Trinidad












Dimanche 23 octobre



Raf sera le premier à 5h du mat à me souhaiter mon anniversaire.


Après un petit dèj toujours pas top, nous faisons route vers Trinidad via Playa Giron, Rodas et Cienfuegos.


A Playa Giron nous ferons une halte pour trouver dans des buissons une deuxième espèce de colibri mais en vain.



Nous nous débrouillons pas trop mal sur ces routes secondaires pour se repérer. Nous traverserons de nombreux villages où le temps semble s'être arrêté. La piste cyclable comme chez nous est en terre et réservée ici aux chevaux.


Autre particularité : les paysans font sécher directement sur la route le riz et les céréales. Nous devons rouler sur la file de gauche pour ne pas écraser les grains sur plusieurs centaines de mètres.


mercredi 2 novembre 2011

La péninsule de Zapatta

avec notre guide

un nid de termites



observatoire






flamands adultes






jeunes flamands










route au milieu des eaux qui inquiétait Lucie




Samedi 22 octobre



Levée à 7h car nous allons à l'ouverture prendre un guide obligatoire pour entrer dans la réserve.


Le petit déjeuner sera très moyen avec à la place du beurre de la mayonnaise à étaler sur le pain. Il va s'en dire que nous n'avons mangé que le pain.


Avec le guide, nous pénétrons dans la réserve pour 25 km de route en terre relativement carrossable. Après quelques km à travers la mangrove où nous pouvons voir des arbres déracinés par le précédent cyclone, nous sommes sur un banc de sable entre les eaux, inondé par endroit. Sur la route, des points d"observation nous permettent de voir de nombreuses espèces dont la raison de notre visite : le flamand rose des Caraïbes . Nous en verrons plusieurs colonies, majestueuses couleurs éclatantes sur une eau scintillante.


Les photos ne rendent pas hommage au spectacle et à la véritable couleur de ces oiseaux


A midi nous ferons 40 km aller retour pour aller chercher de l"essence par prudence. Nous en profiterons pour manger un sandwich local au bord de l'autoroute.



L'après midi nous retournons à la plage pendant que papy reprendra le guide pour aller dans un autre lieu de la réserve. Il y observera de nombreuses espèces de Cuba et reviendra les bras couverts de piqures de moustiques.

L'hôtel d'état de Playa Larga









Lucie et sa noix de coco

















Notre hôtel pour 2 nuits sera un hôtel d'état composé de bungalows spacieux pour 2 avec salon tv salle de bain et chambre. Nous passerons l'après midi à la plage située dans la fameuse baie des cochons. L'eau translucide est au moins à 29 degrés. Un régal !




Ce soir, nous chercherons en vain un resto. C'est la morte saison et il y a peu de touristes : des russes, des suisses et nous. Nous mangerons finalement à l'hôtel un repas correct sans commune mesure avec la nourriture d'Ada.